La nouvelle construction renforce la réputation de guichet unique pour l’usinage des métaux

Qui dit que 65 ans est synonyme d’épuisement ? Pour son anniversaire, la société Vanderscheuren, basée à Dixmude, a pu inaugurer un nouveau bâtiment de plus de 8 000 m², équipé des dernières machines. Un investissement substantiel, qui montre que Vanderscheuren tient à être et à rester le guichet unique pour l’usinage des métaux.

Depuis des années, Vanderscheuren s’est imposé comme la référence en matière de sous-traitance. L’entreprise est à l’aise sur tous les marchés (tôlerie, soudure, usinage par enlèvement de matière…) pour offrir aux clients une solution globale pour leurs pièces. Wim Leus, PDG : « En raison de la croissance que Vanderscheuren a connue au cours de ses 65 ans d’existence, les activités étaient réparties sur quatre sites ici dans le parc industriel. Lorsque nous avons eu l’occasion d’acheter le terrain voisin en 2019, nous n’avons pas hésité une seconde. Cela nous a donné l’occasion de tout centraliser dans un atelier ultramoderne et d’éviter de nombreux mouvements logistiques. Il s’agit donc d’un important gain d’efficacité, qui profitera également à nos clients. » Depuis le mois de mai, le nouvel atelier de 8 200 m² est pleinement opérationnel.

L’investissement dans le nouveau bâtiment donne à Vanderscheuren toutes les chances de renforcer sa réputation de guichet unique. « Tout est fabriqué sur place dans l’atelier et, si nécessaire, assemblé pour le client. Notre ambition est d’être le premier choix de nos clients lorsqu’ils recherchent un partenaire fiable pour produire leurs pièces critiques. Dans la bonne qualité, au bon prix, et avec une grande fiabilité de livraison », déclare Wim Leus en résumant la mission pour les années à venir. 

Vanderscheuren a commencé il y a 65 ans en tant que société unipersonnelle. Le tour acheté lors des débuts trône toujours dans l’atelier. « Nous sommes fiers de nos racines, mais en même temps, nous continuons à regarder vers l’avenir. C’est pourquoi nous avons également investi dans de nouvelles machines afin d’offrir toutes les possibilités à nos clients. » Il s’agissait notamment d’un nouveau laser à fibre de 10 kW avec tour de chargement, d’un robot de soudage avec table de changement et d’un chalumeau capable de traiter l’acier jusqu’à 300 mm.

« Dans la mesure du possible, nous avons envisagé l’automatisation. Pour accroître la capacité et nous préparer pour les 20 prochaines années. Mais aussi pour être au service de nos collaborateurs, pour alléger un peu leur travail. Il faut des gens pour que la technologie fonctionne. Et non l’inverse. Avec plus de 2 500 produits uniques qui transitent par ici chaque année, il est impossible de tout automatiser. C’est pourquoi nous voulons utiliser au mieux les connaissances techniques de nos 125 employés. » La société Vanderscheuren investit elle-même dans l’élargissement de ces connaissances en organisant des formations afin que les employés puissent continuer à se perfectionner. 

Mais il existe aussi d’autres façons d’accroître les connaissances. Par exemple, une acquisition en 2018 a apporté beaucoup de savoir-faire autour des applications hydrauliques. Wim Leus : « L’expérience et les machines pour fabriquer notamment des vérins sur mesure, mais aussi les connaissances pour réfléchir avec le client à ce dont il a exactement besoin en termes d’hydraulique et à la manière dont nous pouvons y parvenir. Comme nous le faisons en tant que guichet unique pour tous les usinages et les pièces métalliques. »

Cette façon de travailler en étroite collaboration est aussi clairement la voie de l’avenir pour Vanderscheuren. « Nous nous sommes toujours efforcés de nous développer avec nos clients. Nous servons aujourd’hui certains clients depuis plus de soixante ans. Nous voulons qu’il en soit ainsi à l’avenir en travaillant vraiment ensemble. Côte à côte. Avec les investissements récents, nous possédons assurément toutes les capacités en interne, avec des machines flexibles et des employés motivés, pour le faire avec le même succès pendant les 65 prochaines années », conclut Wim Leus.