Quand l’ergonomie rime avec l’efficience

Le nouveau centre de distribution de CEBEO à Blandain combine une technologie de pointe avec un fonctionnement le plus automatisé possible. Mais tous les maillons ne sont toujours pas automatisables. Lorsque l’interaction humaine est encore requise, le leader belge de la distribution de composants électrotechniques opte pour des solutions hautement efficaces et ergonomiques. Un choix qui l’a conduit aux manipulateurs pneumatiques de Dalmec. Le fournisseur, Arcadel, en a installé trois en juin dernier.

Les chiffres du nouveau bâtiment de CEBEO sont impressionnants : 40 000 m², 18 m de hauteur, 32 quais de chargement et de déchargement … Le coeur du bâtiment abrite un entrepôt semi-automatique qui doit garantir la fluidité du flux logistique. L’assortiment de CEBEO compte 1,6 million de références de produits dont 50 000 livrables dans les 24 heures. « Selon les commandes, les produits sont prélevés à la demande puis amenés aux opérateurs sur des convoyeurs. Pour le câblage électrique et de données, les clients peuvent commander au mètre. Ce sont des grosses bobines qui peuvent peser jusqu’à 800 kg. Nous avons fourni une solution pour les manipuler », déclare Thierry Reverse, l’administrateur d’Arcadel. 

Le manipulateur pneumatique de Dalmec devait être capable de serrer, de saisir et de basculer les bobines à 180° d’une position horizontale à une position verticale. Dans l’ancien entrepôt, on utilisait des chariots élévateurs mais les dommages et la perte de qualité occasionnés ont poussé CEBEO à chercher une autre solution. « Le poids à saisir de 800 kg représentait un défi supplémentaire. Avec son Megapartner, Dalmec nous a proposé un dispositif de levage standard capable de supporter ce poids. Cependant, des fonctionnalités supplémentaires ont été prévues. Des caoutchoucs spéciaux ont été ajoutés aux pinces pour compenser les éventuelles irrégularités et éviter tout dommage au serrage. Il y a également une commande spéciale au niveau de l’arbre principal que les opérateurs peuvent actionner en appuyant sur un bouton pour déplacer en douceur les bobines vers la gauche ou la droite. » 

Arcadel a également fourni deux dispositifs plus petits qui ont été installés au niveau des deux convoyeurs à rouleaux. « Les câbles préemballés sont transférés à la demande vers les convoyeurs à rouleaux. Ils peuvent peser jusqu’à 100 kg. Notre manipulateur pneumatique prélève la quantité souhaitée de la palette et les dépose sur la palette du client. Aucun basculement n’est nécessaire, le mouvement est purement horizontal », explique Thierry Reverse. Le fait qu’un seul fournisseur puisse proposer à la fois des appareils pour des poids plus légers et plus lourds était l’un des atouts de l’offre de Dalmec. « Le client a visité notre showroom à Roulers où l’opérateur a pu se familiariser avec la technologie de notre Maxipartner Equo, un modèle plus petit. La confiance dans la technologie était là. Pour nous, ce projet est un bel exemple de la manière dont notre technologie peut apporter une valeur ajoutée dans un environnement hautement technologique, où l’on tient compte de la qualité du produit, de l’efficience à la manipulation et de l’ergonomie pour l’opérateur. »

Un autre beau projet réalisé dernièrement par Arcadel nous emmène à Tielt. Grandeco Wallfashion conçoit et produit des décorations murales dans diverses finitions et des collections de papier peint. Les rouleaux sur lesquels le matériel est appliqué pour l’impression doivent être d’une qualité irréprochable. « Nous avons conçu un manipulateur pneumatique capable d’introduire et d’extraire les rouleaux de la machine à laver. Le défi consistait à veiller à ce que chaque position reste bien accessible pour pouvoir remplir et vider la machine. Le travail est devenu plus rapide qu’avec le pont roulant utilisé jusqu’à présent. Le pont roulant est désormais moins surchargé et les opérateurs travaillent de manière plus efficiente et ergonomique. C’est du gagnant-gagnant. » Dans ce projet, ce n’est pas le showroom qui a convaincu. « Le client avait déjà de l’expérience avec un appareil similaire installé ailleurs en production. Ce que nous préconisons devient vraiment une réalité dans la pratique », conclut Thierry Reverse.     ■